Coup de mou, stress, baisse de moral saisonnier…Novembre 2020, un mal-être généralisé ?
Comme un air de déjà vu, nous voici de nouveau amenés à modifier et adapter nos modes de vie. Consommer des biens essentiels, revenir à l’essentiel et travailler. Les qualités attendues des salarié.es, des managers nous sont vantées, les soft skills telles que l’assertivité, l’adaptabilité… Avec un point d’interrogation à la clef, quand reviendrons-nous à la « normale »?
Cette absence de visibilité peut amener chez certain.es une vraie montée de stress ou d’anxiété, et pas par manque de capacités ou de compétences professionnelles…Parce que c’est une situation nouvelle, exceptionnelle qui perdure et qui génère du stress au long cours. A cela, s’ ajoute la baisse de régime propre à l’automne, comment vous sentez-vous ce matin ?
La santé mentale, un indicateur clef en cette période de confinement
Selon Le Monde - Les Décodeurs du 24/10/20 : La santé mentale est d’autant plus éprouvée par l’épidémie de Covid-19, que nous sommes abreuvés d’une masse d’information de la part des scientifiques, médicaux, des décideurs…qui s’ajoute à la peur d’être contaminé.e ou de contaminer son entourage, la peur de perdre un proche ou le perte elle-même d’un proche, la raréfaction des relations sociales (amicales ou familiales)…favorisant ainsi la montée des troubles anxieux, des problèmes de sommeil ou du stress, voir l’aggravation des états dépressifs.
Une étude réalisée par l’institut de sondage BVA (2 000 personnes sondées entre mars et octobre 2020) et l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF) souligne que lors du premier sondage du 23-25 mars, soit une semaine après le début du confinement, un taux d’anxiété de 26,7 %, soit le double du taux observé en 2017, hors contexte de crise sanitaire.
Ce taux redescend et se stabilise à 18% au niveau national par la suite mais reste élevé par rapport à celui de 2017.
Stabiliser sa santé mentale
Toujours selon l’agence de sécurité sanitaire Santé Publique France, stabiliser sa santé mentale est primordiale en période de confinement. Les troubles anxieux sont en effet l’un des risques majeur lié à l’épidémie (peur de la maladie pour soi et son entourage). A cela s’ajoutent les conditions de vie en période de confinement (promiscuité, isolement social, perte de salaire, frustration…) qui peuvent amener à terme à l’adoption d’habitudes de vie défavorables (consommation d’alcools et/ou autres substances…), troubles du sommeil….
Ne vous y trompez pas, selon une enquête Ifop, réalisée pour Malakoff Humanis du 19 juin au 15 juillet et publiée mi-octobre, sur une base 3 504 salariés d'entreprises du secteur privé, 45% des répondants se sentent "plus fatigués physiquement et psychologiquement" qu'avant le début de la crise sanitaire ; 12% ont le sentiment que leur état de santé s'est dégradé".
Relevez le défi, prenez soin de vous
Pas de panique, je ne suis pas une fana des chiffres et je ne cherche pas à être alarmiste ; point n’est le propos de cet article. Le propos est ce que nous vivons n’est pas anodin et il est tout à fait normal de ressentir, d’exprimer à votre manière quelques signes d’anxiété. Cela dit, plutôt que d’aller dans le déni ou le « ça va aller », je vous invite à explorer votre ressenti et réaliser un premier bilan. Comment dormez-vous ? Avez-vous pris du poids ces derniers mois ? Quelques actes compulsifs (achat, compulsion alimentaire, reprise de la cigarette…) ? Etes-vous facilement irritable ou vous agacez-vous rapidement ?
La sophrologie, un outil en prévention des troubles psycho-somatiques
Inspirée des médecines traditionnelles indo-tibétaine et chinoise, du yoga et de la méditation, du zen japonais, la sophrologie est un allié pour réconcilier santé physique et mentale par une meilleure gestion des émotions et du stress.
Pr Alfredo Caycedo, son créateur, neuropsychiatre utilisait jusqu’alors l’hypnose dans le traitement de certaines pathologies. Désireux de développer l’autonomie et la prise de conscience de ses patients dans leur propre processus de guérison, Pr Caycedo a ainsi développé dans les années 60, des protocoles mixant respiration, relaxation et visualisations positives permettant ainsi une meilleure oxygénation du corps humain grâce aux respirations profondes régulières ; une meilleure récupération physique et mentale et une meilleure qualité de sommeil grâce aux techniques de relaxation physique et mentale. A cela s’ajoutent à travers les visualisations positives, un développement de son champ de conscience, une meilleure gestion du stress qui bien contrôlé permet de stimuler la créativité et ancrer le principe de réalité objectif « le ici et maintenant » pour limiter les états anxieux.
Et vous, quand-est ce que vous vous y mettez ?