Certains•es d’être vous me posent timidement cette question au fil du temps, des séances. Et mon entourage me demande si je ne m’ennuie pas trop ? Mes amis•es humanitaires me demandent si mes missions humanitaires ne me manquent pas et si ce rythme me convient ?

Ici cela s’appellent les projections, les biais que nous avons tous•tes quand nous écoutons les autres.

En soi, le jugement ce n’est pas tant bien ou mal ; le coeur du problème n’est pas tant là ! L’enjeu, c’est plutôt pourquoi j’y accorde autant d’importance, pourquoi cela altère ma confiance en soi , pourquoi cela m’impacte et comment prendre la distance nécessaire pour ne plus être impacté•e.

Il y a d’abord le fait que notre confiance s’est construite à travers la validation de nos parents et figures parentales; et ce pendant toute notre enfance. Validation ? Oui si je suis soutenue pendant toute mon enfance dans mon développement, dans mon apprentissage et évolution. C’est l’idéal !

Souvent malheureusement, il y a d’autres marqueurs tels que « c’est la meilleure note ? », « je comprends vraiment pas pourquoi tu veux bosser dans le tourisme et ne pas faire droit », « ah bon tu veux t’arrêter au Bac ou faire qu’un BTS, tu veux pas faire de études longues ? », « la culture, bosser dans le social, ça paie mal… », « et fonctionnaire ou la sécurité de l’emploi, ça te dit rien ? ».

Ce n’est pas une fatalité, mais encore faut-il clairement en avoir conscience et identifier ces croyances. Et puis c’est difficile de s’avouer que le regard des autres a un poids dans ta vie. C’est difficile d’admettre que c’est le principal frein à tes avancées personnelles.

Et pourtant si tu prends le temps…Si tu es honnête avec toi-même, oui tu ne veux pas te lancer dans ce nouveau projet parce que…Parce que quoi ? Parce que j’ai peur que les autres se moquent de moi ou me disent si je me plante « tu vois, on te l’avait bien dit ! ». Parce que j’ai peur de me tromper ? Dans le fond, c’est quoi le plus douloureux dans se tromper ? Si tu mets de côté l’égo qui est froissé, le plus douloureux c’est vraiment les réflexions des autres « ben évidemment ça n’a pas marché ».

Mon Astuce pour sortit du jugement des autres, clique sur la photo !

Sortir du regard des autres passe par cette prise de conscience que je peux décider de faire autrement et j’assume. C’est ce que les autres vont appeler « la crise existentielle », celle qui peut venir à n’importe quel âge mais qui est très saine.

Pour s’affirmer et sortir de la peur et de la honte, encore faut-il bien se connaître. Bien se connaître passe par ces crises existentielles qui vont me permettre d’identifier tout ce que j’ai mis en place ou fait, qui semblent me décrire alors qu’en fait c’est une fausse version de moi. Et ça, ça peut faire mal. On retrouve ça dans les reproductions de scénarios de mère en fille, de père en fils que ce soit par le choix des métiers, par la manière de gérer la famille, par nos postures de parents, par nos postures d’homme ou de femmes. On retrouve aussi cette mécanique dans le cheminement inverse, celui d’être en totale opposition qui sous-tend une colère latente, refoulée et qui explosera par pics.

Nos parents ont fait ce qu’ils ont pu…Oui mais prendre conscience des désaccords, ce n’est pas désavouer ses parents. C’est simplement redéfinir avec sa structure de personnalité, ces croyances et ses valeurs mais aussi en tenant compte de la systèmie autour de nous soit l’environnement, la culture et les évolutions de nos sociétés.

La quête de sens découle de ton histoire, des enfers par lesquels tu es passé•e et que tu ne souhaites à personne de passer par là. Le sens c’est dans tes tripes,, dans ton coeur, dans tes blessures, dans tes part d’ombre ! C’est ce qui découle de la belle âme, la personne merveilleuse que tu es aujourd’hui avec tes qualités, tes jolis « défauts », tes valeurs et tes croyances profondes qui te permettent de te définir.

Alors même quand tu auras l’impression de régresser en thérapie, n’oublie pas que le sens, la confiance et l’affirmation de soi est un chemin et un espace personnel, même un jardin ou un potager si tu es plus gourmand•e. Même si la société est dure, même si l’environnement te heurte, même si tes parents ne sont pas à la hauteur ; tu peux décider au choix de te résigner (mais ça reportera le problème à plus tard) ou utiliser cette énergie pour te réapproprier ton histoire et te faire aider.

Alors pourquoi j’ai switché de vies et pourquoi je ne m’ennuie pas ?

• Parce que dans le fond, je vibre toujours avec mes valeurs d’humanité, liberté et justice sociale et environnementale !
• Parce je vis encore et toujours de ma passion !
• Parce que je me répare à travers toi et je te remercie du fond du coeur de ta confiance et l’amour/les partages que tu m’offres en séances.
• Parce que je me répare (moi femme racisée née apatride et exilée) et je répare ma lignée familiale et je grandis, j’apprends du haut de mes 1,53m.
• Parce que je transmets avec créativité et librement dans ma congruence et dans mon authenticité mais surtout avec humour et Amour.