Agilité et bienveillance au travail, les soft skills attendus pour être un bon manager 2.0
Moi plus tard, je veux être chef·fe. D’accord Mathilde mais chef de quoi, de qui ? Qui a réellement formulé ce voeux enfant ? A part après une grosse colère parce que rejeté par les autres ou après un sentiment d’avoir été humilié·e par le ou la colosse de la classe.
Finalement, on ne rêve pas de devenir manager enfant, mais c’est quelque chose qui peut survenir plus tard dans le parcours professionnel, pour avoir une promotion, un statut ou autre…
Quoi qu’il en soit, au moment où on est promu manager, c’est aussi parce que nous avons su démontrer des compétences techniques propres à notre coeur de métier. « Et puis nous vous accompagnerons dans vos prises de fonction, vous aurez accès à des formations pour déployer les qualités requises pour manager efficacement votre équipe. »
Développer ses softs skills
Développer ses soft skills signifie développer des qualités/compétences comportementales ou humaines ou encore des compétences non cognitives, en lien notamment avec les savoir-être.
Historiquement, cette notion de soft skills apparait dans les années 60 au sein de l’armée américaine et a pour objectif de distinguer les qualités requises pour le maniement des machines et équipements.
Déjà 50 ans que ce concept existe mais pas encore de liste officielle aujourd’hui. De même, il y a un nombre infini de qualités requises à développer pour être un bon manager mais pas de classifications…
Une seule chose est sûre c’est qu’avec l’évolution de nos modes de travail, le télétravail, l’automatisation des tâches, la révolution numérique…l’agilité et la bienveillance sont devenus incontournables en 2022.
Agilité ou comment parler de réactivité et adaptabilité
L’agilité c’est cette capacité à prendre une décision et de l’assumer sous pression tout en s’adaptant aux aléas. Mmmh dit comme ça, c’est plutôt interpellant et ça questionne sur les enjeux de cette agilité requise…
Une bonne gestion du stress en toutes circonstances !
Bienveillance ou redonner une place aux émotions au travail
La bienveillance, c’est l’art de la disposition d’esprit vers la compréhension et l’indulgence envers autrui. La bienveillance mobilise l’empathie et ouvre la possibilité d’accueillir l’émotion de l’autre y compris au travail. Encore faut-il connaître les fonctions des émotions ou encore sommes-nous prêts·es à accepter les émotions des autres au travail ?
Soft skills vs qualités humaines ?
Oui développer ses soft skills au travail, mais finalement l’agilité et la bienveillance c’est ce qui nous permet d’aller dans la rencontre avec les autres ?
Si je gère (j’accueille) mon stress, et mes émotions ; je sais prendre une décision rapidement et malgré la pression et je suis capable de l’assumer en toutes circonstances, même si finalement les conséquences ne sont pas celles que j’espérais. Je ne rejette donc pas mon stress sur les autres, j’assume.
De même, si je suis indulgent·e, respectueux·se avec les autres, si j’ai confiance en moi, en les autres et en la vie, je ne peux qu’être bienveillance dans mes échanges avec les autres.
Alors oui des formations pour développer des compétences humaines au travail, mais si finalement je révélais en moi ces qualités, non pas pour être un bon manager, mais tout simplement pour redevenir un être humain ?