Oui c’est évident ou c’est connu ou ça circule, pour rencontrer l’Amour, s’aimer soi-même est essentiel…Ou pour pouvoir prendre soin des autres, encore faut-il prendre soin de soin. Et c’est là que le bât blesse. Pas évident de savoir comment s’aimer ou prendre soin de soi.

Pour certaines personnes ou certaines générations, il y a encore un tabou. "Quoi tu vas voir un psy ? Pourtant t’es pas malade ou t’as rien vécu de grave. Ou encore, c’est égoïste ou narcissique de parler de soi et ne regarder que son nombril ».

Alors que la thérapie est rattachée à la psychologie, et donc une science humaine et un espace qui nous permet de comprendre l’impact de la société sur les individus…Et que la santé mentale, selon l’OMS - Organisation Mondiale de la Santé - est un état individuel de bien-être physique, psychologique et émotionnel dépendant d’un environnement qui favorise ce cet état de bien-être.

Nous sommes donc sur 2 polarités : l’individu et son environnement, soit le collectif.

L’environnement ou les systèmes dans lesquels nous vivons est peu vulgarisé dans l’approche thérapeutique. Hors c’est une clef de compréhension indispensable. Pendant les séances, jamais l’individu n’est dissocié de l’environnement dans lequel iel vit, que ce soit au travail, dans la famille ou les amis•es. Chaque séance de thérapie questionne sur l’environnement et pourquoi c’est tant complexe de prendre sa place dans un système et donc de s’affirmer. Et pour mieux le comprendre, en thérapie, le 1er système questionné est celui de la famille ; là où les croyances, schémas et scénarios naissent dès notre plus tendre enfance.

Donc non, la thérapie n’est pas qu’une démarche individuelle et égoïste. Elle questionne toutes les valeurs et croyances du système dans lequel j’interagis ; avec l’humilité de sortir de la posture de sauveur•se et donc d’accepter que d’abord je décode les clefs de lecture pour les accepter, me positionner personnellement avant de revenir dans le système et observer mon impact sur ce système ; notamment quand j’ai repris confiance en moi pour prendre la place et m’affirmer.

Car ce que nous apprend la thérapie avant tout c’est de s’engager profondément avec soi, assumer et se responsabiliser, quelqu’en soit les conséquences et au-delà de la pression de la société et de ses injonctions,

Il y a quelque chose de puissant dans la thérapie ; et ce quelque soit ce que tu as vécu ou l’expérience traumatique. Il y a ce moment douloureux dans la prise de conscience en thérapie, mais surtout libérateur qui est : après avoir identifié et compris les raisons de mon mal-être (schémas répétitifs, croyances limitantes, chose émotionnels, évènements non dirigés et traumas…), je peux retraiter l’information (EMDR, sophrologie, méditation, hypnose, PNL…) et transformer mes croyances. C’est un pouvoir puissant et libérateur ; c’est la plasticité du cerveau défendu par les neurosciences.

C’est pour toutes ces raisons qu’il est temps de replacer la thérapie au centre de nos préoccupations et qu’elle doit être considérée comme partie intégrante de la santé et donc un enjeu de société systémique.

Travailler sur soi permet de revenir en confiance et en paix auprès des autres non plus en se sacrifiant mais en allant chercher l’équilibre entre ce qui est juste pour soi et les autres. Pour construire une société juste, en paix sociale et environnementale, il est temps d’apprendre à prendre soin de soi, d’oser plonger dans ses émotions et vulnérabilités pour des moments de partages authentiques….Car ne l’oublie pas, tu n’es pas tout puissant•e ; nous sommes des êtres non pas dépendant•es mais inter-dépendants•es et la puissance collective est infinie, d’autant plus si elle vibre avec l’énergie de ce que tu appelles bienveillance est respect ; ce que j’appelle Amour Universel.

Let’s dream & Love !