Ce que je retiens de ce confinement, ce temps suspendu, cette période de transition ?
4 vagues qui se sont succédées : le choc du confinement, les prises de conscience et ses résolutions, le creux de la vague et la sortie. 4 phases qui ont chacune amené à leur manière leur vague d’émotions, qu’on aurait aimé partager à tout va…mais on n’a pas eu le choix, on les a refoulées pour ne pas inquiéter papy « est-ce que je vais bientôt voir mes petits-enfants chéris ? » ; pour que les enfants continuent à jouer en insouciance « maman/papa, je peux encore regarder un épisode ? » ; pour ne pas sombrer avec son-sa conjoint-e dans la dépression, l’alcoolisme ou l’excès de tabac « chéri-e, j’ai encore eu une longue journée, on se l’ouvre cette bouteille de Vaqueyras ? Promis c’est ma dernière clope de la journée ! »
La Covid et son lot de tensions, peurs, anxiété...
Et pourtant, gérer ses émotions semblait si évident sur le net avec 1 séance de yoga avec Adrienne, 3 mn de méditation par jour avec André et le Qi Gong à 4h30 …Oui oui oui on les a lus ces articles sur internet, on a essayé de méditer entre 2 exercices de Paul, 3 réunions….mais rien n’y fait ! C’est encore là et on a ce noeud au ventre…Tiens, pourquoi particulièrement dans le ventre ? Une émotion, c’est une réaction physiologique dans le cerveau, mais c’est aussi un mouvement d’énergie qui nous prend par les tripes, le noeud des émotions c’est l’ombilic ; c’est un mouvement d’énergie qui doit sortir pour être partagé et envoyé dans l’ombilic d’une autre personne. On partage tout, le meilleur comme le pire…
Alors que dire aujourd’hui de toutes ces émotions refoulées, le stress, la tristesse/le manque de relations, la peur de l’inconnu, le ras-le-bol du confinement, la peur de ne pas être à la hauteur au boulot, avec les enfants, en couple…. En parallèle, la fatigue accumulée par ces réunions incessantes, ces journées denses et sans fin….ces insomnies, ces nuitées à rattraper ce qu’on n’a pas pu faire dans notre journée.
Mieux gérer ses peurs, son anxiété, ses émotions
Personne ne sortira sans avoir changé-e mais pour en faire quoi ? Qu’est-ce que je veux réellement en faire ? Qu’est-ce que je ressens réellement ? Une émotion bien gérée nous permet de réagir de façon raisonnée et adaptée à l’environnement. Et si j’allais chercher la solution pour ça ? Comment arrêter de bouillonner sans cesse et arrêter de subir ces tensions ?
Pour commencer, 3 respirations complètes régulièrement tout au long de la journée permettent de ralentir ce rythme effréné et sortir de ce « émotions-à-tout-va ». Une respiration complète, kesako ? Une respiration en 3 temps en prenant le temps de ressentir ce mouvement. Videz l’air de votre ventre en soufflant profondément avant d’entrer dans la danse en 3 temps de la respiration complète :
- Inspiration par le nez en gonflant progressivement ventre, poumons, épaules ;
- Retenir l’air quelques instants ;
- Expirez lentement par la bouche en vidant progressivement épaules, poumons, ventre.
Pour prolonger et installer le calme, imaginez à l’expiration que vous soufflez dans une paille tout doucement.
Enchaînez à votre rythme 3 respirations complètes tout au long de la journée pour apaiser le mental « je suis nulle », « j’en peux plus, j’y arriverai jamais », avant de vous concentrer sur une tâche ardue « j’ai pas envie de m’y coller », quand la moutarde monte au nez « ça me saoule cette réunion, j’ai pas que ça à faire », ou que les yeux commencent à mouiller « nan mais tu te rends compte, ils ont même pas compris ».
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